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Se souvenir de qui nous sommes

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Nombre de personnes qui se situent dans les milieux « du développement spirituel » insistent sur la nécessité de « nous souvenir de qui nous sommes » afin de faire des progrès très importants dans notre « chemin de développement spirituel ». La medium Suzanne Giesemann propose une approche pertinente et accessible de cette thématique via une méditation originale.

Les personnes qui utilisent cette expression « se souvenir de qui nous sommes », signifient par-là « faire émerger à la conscience des éléments essentiels qui donnent un sens à notre vie et une perspective nouvelle sur cette dernière et qui semblent venir d’avant notre naissance ». Ces éléments ont souvent trait au fait que nous sommes des êtres spirituels qui ont une expérience d’incarnation (plutôt que le contraire), que nous sommes des êtres de lumière qui font l’expérience d’une incarnation parfois très limitante et que nous aurions planifié notre vie à l’avance. Ce dernier point est très litigieux. Il peut susciter de très fortes réactions de la part de personnes qui vivent de grandes souffrances et une vie très difficile. Si elles sont en plus hypersensibles et HP, leur réaction peut être encore bien plus forte, à la hauteur de leur douleur et des questions existentielles que suscitent leur parcours de vie.

Aidée de ses Guides, Suzanne Giesemann a pris un chemin, un peu différent. Plutôt que d’aborder des sujets potentiellement très litigieux, dans cette méditation, elle mentionne sept qualités d’être que « nous avons pris avec nous » dans notre incarnation et qui nous sont accessibles quand nous prenons le temps de nous centrer et de rejoindre la zone de paix et de silence qui se trouve au coeur de chaque être humain.

La méditation « journey of remembrance » de Suzanne Giesemann

Ces sept qualité d’être sont:

  • La Joie d’exister
  • La Paix
  • La Force
  • Le Courage
  • La Gratitude
  • L’humilité
  • L’Amour

Elle prend aussi en compte le fait que, pour certaines personnes, leur vie est extrêmement douloureuse, au point d’être insupportable. L’ensemble forme une très belle méditation qui est accessible à un grand nombre de personnes. Celles et ceux qui souhaitent l’avoir avec eux pour pouvoir la pratiquer régulièrement peuvent même en acquérir une copie pour un prix modique (10 dollars). Mais la version de YouTube, gratuite, est accessible à tout un chacun.

Cette méditation peut aider des personnes à se centrer et à accéder à cette zone de silence et de paix intérieure mentionnée précédemment. Faire l’expérience de la Joie, de la Paix, de la Force, du Courage, de la Gratitude, de l’Humilité et de l’Amour est quelque chose de très précieux. Faire l’expérience que ces qualités d’être sont à l’intérieur de nous et que nous pouvons les retrouver dans notre quotidien est aussi quelque chose de très important qui peut contribuer à nous aider à changer notre vie. Cette méditation, qui ne demande pas de croire en des choses auxquelles nombre de personnes ne peuvent adhérer, comme l’affirmation selon laquelle nous aurions planifié notre vie à l’avance, contribue à la rendre accessible à un grand public.

Les précautions usuelles s’appliquent toutefois. Il n’y a pas d’outil universel qui convienne à tout le monde. Pour reprendre le langage de « l’internal family system », certaines personnes peuvent se voir parasitées par des parts intérieures qui s’opposent à ce qu’elles accèdent à cette zone de paix et de silence. Il faudra alors effectuer le travail nécessaire pour s’approcher de ces parts et pour entendre ce qu’elles ont à dire. Les personnes qui vivent avec un syndrome de stress post traumatique et dont les symptômes sont réveillés par une méditation auront intérêt à adapter la méditation et à pratiquer les précautions d’usage en la matière.

Dernier élément, cette méditation est en anglais. La vidéo a été faite en direct, dans les conditions particulières qu’impliquent le fait de canaliser des Guides. De ce fait, il est peu probable qu’elle ne soit jamais traduite en français. Elle est néanmoins très précieuse et peut être utile à un grand nombre de personnes.

Ce que chaque âme sait

Les films au sujet des expériences qui transforment les personnes sur le plan spirituel (ou « STE – Spiritually transformative expériences » en anglais) ne sont pas fréquents. Dans le monde anglo-saxon, il y a cependant quelques producteurs indépendants qui ont suffisamment de moyens pour produire des films auto-financés. Crées par des personnes d’une grande sensibilité, ces films sont souvent très beaux et fort intéressants. Les moyens limités dont leurs auteurs disposent ont cependant pour conséquence qu’il leur faut plus de temps pour produire ces films. La plupart du temps, ils ne sont pas doublés et doivent être vus en anglais.

L’un d’entre eux s’appelle Peter Alessandria. Il est en train de produire un film qui aura pour titre « what every soul knows » (« ce que chaque âme sait »). Dans ce dernier, il a tenté d’apporter des réponses à de nombreuses questions existentielles, en interviewant une cinquantaine de personnes.

On trouve une présentation des questions qu’il aborde dans cette brève vidéo:

What every soul knows

Ce film sera finalisé au début de l’année 2025. Mais il est toutefois déjà possible d’en voir des éléments importants.

La youtubeuse Heater Tesch a présenté ce travail dans deux vidéos:

Première partie de l’interview de Peter Alessandria
Deuxième partie de l’interview de Peter Alessandria

Ces deux vidéos présentent des extraits de ce film, qui permettent de s’en faire une idée et de voir s’il peut nous correspondre ou pas, au moins pour certaines des réponses qu’il essaie d’apporter.

L’auteur a déjà créé une page web pour présenter son film. Cette page web contient des extraits du film qui présentent les questions que l’auteur aborde. Encore plus intéressant, cette page web contient l’intégralité des 50 interview qu’il a réalisé pour faire son film, et ces interviews sont (en tout cas actuellement) accessibles librement.

Bien sûr que si ce genre de film était doublé, il pourrait toucher un public encore plus large en dehors du monde anglo-saxon. Mais ils ont au moins le mérite d’exister, d’avoir un contenu de qualité et de constituer une première tentative de faire passer le message à un public encore plus large, qui n’a entendu parler ni de NDE ni de toute autre forme d’expérience transformatrice sur le plan spirituel.

Les NDE chez les enfants : Enjeux et découvertes

La Essentia Foundation, basée en Hollande a pour vocation de « communiquer de la manière la plus précise et accessible possible les éléments de preuves scientifiques les plus récents qui contribuent à confirmer que la vision purement matérialiste du monde et de la vie est fondamentalement fausse ».

Elle a récemment publié un interview de la chercheuse Donna Maria Thomas de l’University of Central Lancashire au sujet de ses travaux avec les enfants ayant vécu des NDE.

Cet interview fait suite à la publication d’un ouvrage de synthèse de ses recherches intitulé « Children’s Unexplained Experiences in a Post Materialist World – What Children Can Teach Us about the Mystery of Being Human » chez l’éditeur Collective Ink Books,

L’interview de Donna Maria Thomas:

Interview par la Essentia Foundation

Dans cet interview, Donna Maria Thomas indique qu’elle a elle-même vécu dans son enfance et son adolescence des expériences très proches d’une NDE, à l’instar de nombreux autres chercheur-euse-s dans le domaine.

Un autre point fondamental de ses travaux est qu’elle a réalisé des recherches avec les enfants, qui étaient des partenaires de plein droits, plutôt que sur les enfants et leur NDE.

On notera au passage qu’elle vit dans un milieu et à une époque dans laquelle il est possible de travailler sur un tel sujet avec des enfants, D’autres chercheur-euse-s qui l’ont précédée ont souvent été confronté-e-s au fait qu’il leur fallait travailler avec des adultes qui pouvaient enfin parler des expériences de leur enfance et qu’ils avaient du garder pour eux pendant des décennies tant le sujet était tabou. Pouvoir travailler directement avec des enfants est, de ce fait, un immense progrès!

A l’instar d’autres auteurs, elle rapporte que les expériences de NDE des enfants sont proches de celles des adultes. Elles sont toutefois souvent plus simples. Les enfants ont moins d’opportunités de vivre une « revue de vie », par exemple.

Elle rapporte aussi des expériences très riches de la part des enfants qui ont participé à ses études. Il semble que ces derniers soient moins poussés à ignorer des capacités qui sortent de l’ordinaire des adultes et que ces derniers tendent à réprimer.

La suite de l’interview est centrée sur la signification des résultats de ces recherches pour la conscience. Comme pour les adultes, les enfants ont de nombreuses expériences qui ne peuvent pas être expliquées par une vision purement matérialiste dans laquelle notre conscience serait uniquement la résultante de la chimie de notre cerveau.

Une des choses qui manque peut-être dans ces travaux est l’étude de comment les enfants intègrent leurs expériences, comment ces expériences les transforment et ce qu’ils en font au cours de leur vie. Mais d’autres auteurs, dont PMH Atwater, ont traité ce sujet.

Psychothérapie et Médiumnité: Deux Pratiques Proches

Dans le regard du grand public, tout ou presque sépare la psychothérapie de la médiumnité.

L’une est une affaire sérieuse et réglementée effectuée par des personnes ayant un long cursus de formation. Par ailleurs, leur cursus ne laisse souvent que très peu de place aux questions existentielles et/ou spirituelles des personnes qu’elles seront appelées à aider.

L’autre est réalisée par des personnes qui viennent d’on ne sait où, qui ont des pratiques qui semblent bizarres et en qui on ne sait pas trop si on peut leur faire confiance.

Leur seul point commun semble être qu’une grande partie de la population a beaucoup de mal à franchir le pas de demander à se faire aider, ceci même quand les personnes vivent de très grandes difficultés.

En fait, ces deux pratiques sont plus proches que ce que les apparences laissent croire. Les psychothérapeutes Allan Botkin et Evelyne Josse l’ont amplement démontré en développant indépendamment l’un de l’autre des techniques de contacts induits avec les défunts, qui permettent aux personnes qui les consultent de dénouer des situations très douloureuses et bloquées, parfois depuis très longtemps.

Brigitte Favre est une psychothérapeute expérimentée installée depuis 2007 dans la région genevoise. Il se trouve qu’elle est également médium, activité qu’elle pratique depuis 2016. Elle compartimente ses deux activités en ayant des pratiques séparées et des sites internet séparés pour les deux types d’activités. Elle s’en est expliquée et a partagé son expérience dans un ouvrage publié en 2020 aux éditions Favre. On notera au passage qu’elle a été formée par Allan Botkin aux contacts induits avec les défunts via un protocole EMDR modifié et elle figure dans l’annuaire des personnes de Suisse qu’il a formé.

L’ouvrage de Brigitte Favre aux éditions Favre

Dans son ouvrage, elle mentionne une différence essentielle entre ses deux pratiques. En tant que psychothérapeute, elle est l’alliée de sa cliente ou de son client et elle est à l’écoute de sa parole. En tant que médium son mandat est de transmettre fidèlement et rigoureusement la parole des défunts qui se présentent. Le centre de l’attention n’est pas le même. Si, dans de très nombreuses situations, ces contacts permettent de dénouer des situations très douloureuses et bloquées, il peut aussi se produire que le défunt ait des propos très dérangeants pour la personne qui vient consulter. Allan Botkin a quelques exemples très significatifs de cas de cet ordre.

Elle mentionne aussi de très nombreuses résonances ou synergies entre les deux pratiques:

  • Les deux approches permettent de restaurer des liens, mais pas à n’importe quel prix
  • Les deux approches ont un pouvoir de transformation durable
  • Les deux approches visent la guérison de la personne
  • Dans les deux approches, les pensées et les émotions de la personne qui consultent jouent un rôle central
  • Les deux approches impliquent une collaboration entre deux personnes
  • Les deux approches peuvent permettre d’apaiser des situations où la personne se reproche fortement ses propos ou ses actes
  • Les deux approches ne peuvent fonctionner que s’il y a une très grande confiance entre la personne qui vient consulter et celle qui consulte
  • Les deux approches nécessitent d’être prêt-e à faire avec l’incertitude et des choses qui ne se déroulent pas du tout comme prévu
  • Dans les deux approches, le fait d’être (hyper-)sensible est un grand atout
  • Dans les deux approches, l’intuition joue un rôle essentiel

Même si les deux pratiques sont différentes, toutes deux peuvent contribuer à l’apaisement et à la guérison de personnes en grande souffrance. Elles peuvent aussi contribuer à répondre aux questions existentielles de personnes pour qui lesdites questions sont fondamentales. In fine, les résonances sont peut-être bien plus nombreuses et plus fortes que les divergences.

Les personnes que cela intéresse peuvent découvrir Brigitte Favre dans un excellent interview de l’animateur de la chaîne Youtube Lueur:

Interview de Brigitte Favre sur la chaîne Youtube Lueur

Dans son ouvrage et dans cet interview, Brigitte Favre insiste aussi sur le fait que la médiumnité fait l’objet m’abondantes études scientifiques et depuis des décennies. Les personnes qui contestent sa légitimité au prétexte que ce serait une pratique « fumeuse » qui n’aurait d’ailleurs jamais fait l’objet d’études peuvent entre-autres se voir opposer les sources de références ci-dessous:

Le rapport de la Commission Galileo sur la médiumnité

L’institut Bigelow a lancé en 2021 un concours doté d’un million de dollars pour qui prouverait au-delà de tout doute raisonnable l‘existence d’une vie après la mort. La récolte a été assez fructueuse pour que trois auteurs aient été nommés vainqueurs du concours. 11 autres auteurs ont été remarqués au point d’être qualifiés de « finalistes » (« runner-up » en anglais). 15 autres auteurs ont reçu une mention honorable.

Le Windbridge Research Center en Arizona a été fondé en 2017. Financé par des fonds fédéraux US, il effectue des recherches sur la médiumnité afin de publier ses recherches. Il a ceci de particulier qu’il travaille sur un petit nombre de médiums préalablement sélectionnés pour leurs résultats exceptionnels.

La Society For Psychical Research a été fondée en 1882 en Grande Bretagne, Elle existe toujours et elle étudie la médiumnité depuis sa création. Fondée initialement pour prouver que la médiumnité était une escroquerie, ses membres ont été forcés de constater que certains médiums font exactement ce qu’ils disent et qu’ils ont des résultats plus qu’étonnants. Ses archives et sa bibliothèque de publications sont fort intéressantes.

Au travers de ses propres pratiques et de par ses écrits, Mme Favre apporte des réponses importantes aux questions de personnes qui se demandent quoi croire entre les tenants d’un matérialisme dogmatique et ceux qui constatent que l’expérience concrète nous donne une toute autre image de la vie.

Contacts induits avec les défunts, l’hypnose fonctionne aussi

Une autre approche que le protocole modifié d’EMDR a été développée pour induire des contacts avec les défunts.

La psychothérapeute belge Evelyne Josse a développé sa propre approche basée sur l’hypnose, indépendamment des travaux d’Allan Botkin.

On peut trouver un très bel interview d’elle, où elle présente sa pratique sur la chaîne YouTube Lueur:

Interview d’Evelyne Josse

Par ailleurs, elle a, elle aussi formé d’autres thérapeutes à sa propre pratique. Ces personnes exercent en Belgique et en France.

Suivant où vous résidez et suivant vos affinités avec l’une ou l’autre méthode, vous aurez avantage à choisir l’une ou l’autre approche.

Quand les morts ne viennent pas à nous

Les contacts spontanés avec les défunts sont nombreux, mais ils ne sont pas systématiques, loin de là. Quand ils ne se produisent pas, le deuil peut être particulièrement difficile à vivre, voire traumatique. Les cas de vétérans bloqués dans des drames qu’ils n’arrivent pas à digérer des décennies après les avoir vécus sont connus et nombreux. Les parents qui perdent un enfant ont aussi, très souvent d’immenses difficultés à faire le deuil de ce dernier et ceci même des années après de décès de leur enfant.

Ça s’est produit un peu « par hasard » mais des thérapeutes ont trouvé des solutions à ces situations qui, sans cela, sont complètement bloquées et terriblement handicapantes pour les personnes qui les subissent.

L’un d’entre eux est le Dr. Alan Botkin. Psychologue de formation comportementalisme, il s’est retrouvé engagé dans un centre médical s’occupant de vétérans de l’armée américaine. Il a été confronté au fait que sa formation et ses outils ne lui étaient d’aucune aide pour porter assistance à ses patients, souvent en très grande souffrance. Ayant entendu parler de l’EMDR, il s’y est formé et a eu de bien meilleurs résultats.

Il raconte lui-même, que, un peu par hasard, il a, sans le vouloir, un peu modifié le protocole de base l’EMDR qu’il employait avec l’un de ses patients. Quelque chose de stupéfiant et de totalement imprévu s’est alors produit. Le patient qu’il avait en face de lui a alors gardé le silence, puis a commencé à parler en lui décrivant qu’il voyait revenir à lui la personne qu’il avait perdu quelques décennies plus tôt, dans des circonstances dramatiques. Cette personne lui signifiait qu’elle allait bien, qu’il était en paix et qu’il pouvait continuer sa vie. A la suite de cette seule expérience, le deuil de cette personne a été résolu.

Cette issue était stupéfiante et totalement surprenante. Le Dr. Botkin ne savait trop que croire. Il a fait le choix d’essayer de comprendre par lui-même ce qui se passait en expérimentant . Il a alors proposé à d’autres patients qui se trouvaient dans la même situation d’essayer son protocole modifié. Le résultat s’est reproduit. Il était rarement nécessaire de faire une deuxième séance, mais tous ses patients se retrouvaient en contact avec la personne perdue et arrivaient à résoudre leur deuil.

Constatant qu’il y avait quelque chose à partager et à creuser, il a commencé à en parler à une première collègue de la même institution qui a pu reproduire ses résultats. De son côté, il s’est mis à expérimenter dans sa pratique privée avec des personnes qui n’étaient pas de vétérans et il a continué à avoir les mêmes résultats avec des personnes qui traversaient des deuils extrêmement douloureux et irrésolus.

Le reste a fait l’histoire. Le Dr Botkin a pu publier ses travaux et ils font date. Notons en particulier deux publications accessibles librement dans le « Journal of Near Death studies » ( en 2000 (1) et 2013 (2)).

Une organisation chargée de former les thérapeutes déjà formés en EMDR a été créée. Des milliers de professionnels de la relation d’aide ont été formés et, pour l’Europe, on trouve en particulier des thérapeutes en Suisse et en France. Les thérapeutes pratiquant en Suisse ont créé leur propre page internet. Il y a aussi des thérapeutes formés au Canada, mais, apparemment avec une seule personne en région francophone.

Le Dr Botkin a également rédigé un ouvrage de vulgarisation, qui est traduit en français.

Avec le temps, on a vu apparaître des publics nouveaux. En plus de personnes n’arrivant pas à sortir de deuils extrêmement douloureux, sont apparues des personnes curieuses ou très désireuses de contacter un défunt, mais plus dans le deuil. Avec ces personnes, les résultats sont plus mitigés. Il semble que des attentes, parfois très fortes, bloquent le processus et qu’il est absolument indispensable de lâcher totalement prise pour que le contact avec la personne défunte puisse avoir lieu.

Les thérapeutes ont également observé que ces contacts permettaient des pardons et des réconciliations dans des situations qui restaient irrésolues du vivant de la personne décédées. L’auteur décrit entre autres les excuses de nombreux défunts ayant abusé sexuellement de la personne qui consulte. Il décrit aussi des cas où les défunts n’ont pas leur langue dans leur poche et où ils s’expriment paisiblement mais très clairement envers un vivant qui, selon eux ne se comporte pas correctement envers une autre personne.

Non seulement le Dr. Botkin constate le caractère hautement thérapeutique de ces contacts induits avec les défunts, mais (contrairement à Mme Elsaesser) il s’engage fermement sur le fait que ces contacts sont véridiques. Pour ce faire, il s’appuie sur toute une série de cas particuliers (décrits dans son livre) pour lesquels cette affirmation est de très loin l’explication la plus simple (« No other explanation » comme dirait la médium Suzanne Giesemann).

Ceci est d’autant plus remarquable que, quand il s’est formé à la psychologie, le Dr. Botkin avait une vue purement matérialiste de la vie. Il adhérait complètement à l’affirmation selon laquelle ce serait le cerveau qui créerait la conscience et que cette dernière cesserait d’exister à la mort. Ce sont les expériences induites de contacts avec les défunts que ses patients ont vécu qui ont progressivement transformé sa vision de la vie et de la conscience humaine. Il en va de même pour un grand nombre desdits patients. Dans son livre il indique que très peu de ces derniers ont durablement considéré leur expérience comme une illusion produite par leur cerveau.

Ce genre d’outil est essentiel pour les personnes qui ne peuvent sortir d’un deuil très douloureux. Certaines organisations nord américaines qui viennent en aide aux parents en deuil les utilisent activement.

Ils permettent aussi aux personnes de faire directementADC l’expérience du contact avec le défunt avec lequel ils ont besoin d’entrer en relation. Pour certaines personnes, c’est essentiel.

Le Dr. Botkin est à la retraite depuis 2020, mais il a passé la main et l’avenir de l’organisation qu’il a créée semble assuré.

Il faut un peu les chercher, mais on trouve quelques vidéos dans lesquelles le Dr Botkin présente ses travaux:

Vidéo de IANDS datant de 2005
Vidéo de 2014
Vidéo de 2016

Prendre soin de nos parties intérieures

L’Internal Family System (ou IFS, ou encore « système de famille intérieur » en français) a été introduit dans les années 80 par le psychiatre Richard Schwartz et quelques collègues.

Né en 1949, Richard Schwartz a été l’un des pionniers de la thérapie de famille ((1), (2)). L’IFS est née de ses investigations à la suite de situations où la thérapie de famille semblait ne pas fonctionner. Il a maintenant quitté le monde académique pour créer l’IFS institute afin de promouvoir l’IFS.

L’IFS postule ou observe que l’esprit est constitué de nombreuses parties intérieures ainsi que d’un centre intérieur appelé le Self. Ces parts intérieures sont douées d’autonomie et se comportent comme les membres d’une famille. A ce titre, elles peuvent entrer en conflit les unes avec les autres et adopter des positions extrêmes, potentiellement dommageables. L’IFS observe également que, quels que soient les actes, les parties intérieures ont toujours des intentions positives. Plutôt que de tenter de les éliminer ou de les forcer à se soumettre à une volonté autre, Les principes de la thérapie de famille permettent de restaurer un dialogue et une harmonie entre elles (3).

Après 40 ans d’existence, L’IFS est aujourd’hui reconnue comme « evidence based » (ayant fait ses preuves) au moins dans toute une catégorie de situations.

Comme trop souvent, l’essentiel de la littérature concernant l’IFS est rédigé en anglais et d’abord disponible dans cette langue. Mais elle est progressivement traduite en français, ce qui permet aux personnes ne parlant pas l’anglais de découvrir cette approche, pour laquelle il existe des thérapeutes francophones.

En 2023 a été publié la traduction française de « No Bad Parts » (publié en 2021) de Richard Schwartz. C’est le premier de trois ouvrages d’introduction à l’IFS écrits par son fondateur. Ils sont relativement brefs, bien écrits et accessibles, A ce titre ils permettent aux personnes de découvrir la vision, la motivation et les modalités de cette dernière. Le titre la traduction française est maladroit, mais cet ouvrage existe, ce qui est le principal.

Le choix d’un-e thérapeute et d’un modèle thérapeutique est quelque chose de très personnel. On sait que l’alliance entre une personne et son-sa thérapeute est un facteur absolument essentiel pour la réussite du travail qui est entrepris à deux.

Néanmoins, le modèle explicatif de l’IFS est essentiel et il permet d’aborder des situations qui autrement restent très problématiques, voire bloquées. A ce titre, il mérite qu’on en prenne connaissance de manière approfondie. A chaque personne de l’utiliser de la manière qu’elle sentira juste pour elle-même.

Par ailleurs, contrairement à ce que certaines personnes croient, le travail de guérison que nous faisons dans l’ici et maintenant n’est pas au détriment d’autres dimensions de notre croissance intérieure. Bien au contraire, plus nous sommes libéré-e-s de nos traumas, conscient-e-s de qui nous sommes et de nos parts intérieures plus nous sommes apaisées, centrées et alignées, plus le reste du travail que nous faisons portera ses fruits.

Pour les personnes qui souhaitent aller un peu plus loin, voici les trois ouvrages d’introduction de Richard Schwartz en anglais:

Toujours pour aller plus loin:

L’IFS institute: https://ifs-institute.com

L’IFS association française: https://ifs-association.com/internal-family-systems-modele-therapie-ifs/

L’IFS association Suisse: https://www.ifs-association-suisse.org

Pas avec la ceinture ca va se voir!

Le 10 août 2024, la RTS publie un article sur la maltraitance dans les milieux évangéliques en Suisse, Cet article nous ramène à ce que la psychothérapeute Alice Miller avait décrit d la maltraitance systématique et organisée dans nos sociétés ((1), (2)) il y a plusieurs décennies de cela.

Alors même qu’Alice Miller a écrit il y a déjà longtemps, l’article de la RTS ramène exactement aux mêmes mécanismes, en l’occurence le déni total de l’enfant de ses droits les plus élémentaires, de ses besoins psycho-affectifs, de sa souffrance, l’usage de la force la plus brutale afin d’obtenir une soumission aveugle de la part de ce dernier et l’affirmation selon laquelle ce serait, en plus, « pour son bien ». Il est également question d’institution religieuses qui instruisent les parents à battre leurs enfants au nom d’un « dieu » pour obtenir cette soumission. C’est très exactement ce que Alice Miller avait documenté sur les manuels d’éducation d’une certaine époque. Et il est question, bien sûr, des mêmes conséquences sur la psyché et la vie des enfants victimes de ces traitements.

Non seulement ces maltraitance sont extrêmement graves, mais elles sont une cause classique de NDE. Les parents étant les tortionnaires, il n’est que rarement possible de faire confirmer médicalement la mort clinique de l’enfant durant cette expérience. Mais le vécu et ce que rapportent les enfants, des décennies plus tard, est du même ordre que ce que rapportent les personnes qui ont vécu des NDE induites par d’autres causes, comme un accident.

Ce que ces NDE ont de spécifique, c’est que les personnes qui les vivent rapportent que, durant ces dernières, elles reçoivent un soutien qui leur permet de ne pas craquer physiquement et psychologiquement alors même que les conditions qu’elles subissent sont horribles. La vidéo ci-dessous en est un exemple.

Interview par Werner Huemer de la chaîne Thanatos TV EN

Les enfants tout aussi gravement maltraités et qui ne vivent pas de NDE voient leur vie gravement impactée, et à long terme. Il n’est pas rare de les voir développer un trouble de la personnalité borderline, ou d’autres troubles graves de la santé mentale, voire font des décompensations psychotiques. Les victimes de maltraitantes aussi graves vont mettre des décennies à rétablir un semblant d’équilibre psychique et toutes n’y arrivent pas.

Les personnes qui passent par de telles épreuves sont inévitablement confrontées à la question du sens de ces dernières et de celui de leur vie qui en est très significativement impactée.

Au-delà du fait que chaque personne a ses convictions, les points ci-dessous sont des éléments de base qui ne doivent pas être oubliés.

  • Les adultes qui commettent ces actes sont capables de discernement, ils bénéficient du libre arbitre et ils sont pleinement responsables de leurs actes, y compris pénalement. Ce ne sont pas des marionnettes.
  • Le respect le plus élémentaire des personnes veut qu’il soit indispensable de reconnaître pleinement la souffrance et l’oppression des personnes victimes de tels actes.
  • Le fait de reconnaître clairement, parfois légalement, le statut de victime des personnes qui subissent de telles maltraitance est souvent essentiel pour les aider à prendre les mesures qui leur permettent de reconstruire leur vie
  • Il est véritablement essentiel de ne pas tomber dans ce que d’aucuns appellent le « spiritual bypassing » ((1), (2), (3)), à savoir le déni de l’autre, de son ressenti et de sa souffrance sous des prétextes « spirituels ». Ceci n’est qu’une forme de maltraitance de plus!

ADC / VSCD : On peut en parler, mais ç’est mieux vu quand on en parle en anglais!

Psychiatre d’origine bernoise, Evelyn Elsaesser est l’une des chercheuses de longue date dans le domaine de la conscience et des NDE. Basée en Suisse, elle est active depuis plus de 30 ans dans les études concernant les NDE et la conscience. C’est une chercheuse indépendante, qui collabore avec des universités britanniques pour ses travaux de recherche. La liste des publications académiques auxquelles elle a participé est accessible au travers de sites comme Google Scholar ou Research Gate.

Après avoir travaillé sur les NDE / EMI elle a orienté ses recherches sur les contacts avec les défunts. Ce sujet fait l’objet de recherche académique depuis des décennies. Mais la manière de le nommer montre bien qu’il n’est pas considéré de la même manière par les chercheurs anglo-saxons que par le monde académique francophone. En anglais, le langage est direct et il est question de « after death communication ». En français, il est question de « Vécu subjectif de contact avec les défunts ». En d’autres termes, le français induit une distance et un jugement de valeur qui n’existe pas du tout en anglais, et sans lequel il serait totalement impossible d’aborder de tels sujets dans le monde académique francophone.

Les communications spontanées avec les défunts sont un phénomène assez fréquent pour qu’une importante partie de la population ait l’occasion d’en vivre au moins une au cours de son existence (entre un et deux tiers de la population suivant les sources (1), (2), (3)). Elles ont le potentiel de fortement faciliter le processus de deuil des personnes qui les vivent, qui sont rassurées par ces contacts. Elles permettent souvent de faciliter la résolution de situations restées problématiques du vivant de la personne décédée.

Dans son dernier travail de recherche, effectué en collaboration avec l’université de Southampton, elle recueilli plus d’un millier de cas de contact avec des défunts. Avec son équipe, elle en a analysé les effets sur les personnes qui les ont vécus.

Comme dans les autres recherches sur ce sujet, elle a pu documenter un impact très positif de ces contacts sur les personnes qui en ont bénéficié. Ceux-ci facilitent le processus de deuil, en particulier en cas de mort soudaine et violente (dans lesquels il n’a pas été possible de dire « au revoir » au défunt). Ils contribuent aussi à transformer les perspectives de ces mêmes personnes. Les réconciliations qu’il peut y avoir au-delà de la mort peuvent avoir un effet profondément apaisant sur des situations lourdes et irrésolues (pensez par exemple, au cas de parents abuseurs qui s’excusent de leur actes auprès de leurs enfants). Les questions sur la mort des trouvent également une réponse qui contribue à apaiser et à faciliter la vie de « receveurs » (terme utilisé par Evelyn Elsaesser) de ces expériences.

Elle prend soin de ne pas prendre position sur la question tout à fait essentielle « ces expériences sont-elles réelles ou non?« . Elle se contente de les décrire et de décrire leur impact sur les personnes qui les vivent. Sur cette base, à chacun de se forger sa propre opinion.

L’ouvrage qui vulgarise les résultats de cette recherche a l’avantage d’être rédigé en français et il peut être très utile pour des personnes qui s’intéressent à cette thématique sans encore en être familières de cette dernière.

L’ouvrage de vulgarisation d’Evelyn Elsaesser

Interview d’Evelyn Elsaesser par la RTS dans le cadre de la série « la médecine et l’invisible » (05.07.2023).

Autre interview d’Evelyn Elsaesser par la RTS dans le cadre de l’émission « ego système » (16.03.2024)

Interview d’Evelyn Elsaesser par l’animateur de la chaîne YouTube « Lueur »
Traduction en anglais de l’interview d’Evely Elsaesser par Werner Huemer, journaliste et éditeur de la chaîne YouTube Thanatos TV

Des leçons de vie particulièrement précieuses

Les personnes qui vivent une NDE font une expérience si marquante qu’elle bouleverse la suite de leur existence. Elles le racontent individuellement et les synthèses d’expérience qui se basent sur le parcours de nombreuses personnes (comme celle de P.M.H. Atwater) témoignent de l’importance de ce phénomène.

Nancy Rynes ne fait pas exception, comme en témoigne la présentation qu’elle a donné lors de la conférence de IANDS en 2016 dans laquelle elle fait part de la NDE qu’elle a vécu en 2014 et des conséquences qu’elle a eu sur sa vie.

Elle ne fait pas non plus exception en ayant publié un récit de son expérience, comme de nombreuses autres personnes ayant vécu des NDE. Et elle aussi rapporte que les êtres qu’elle a rencontré durant son expérience ont souhaité qu’elle partage cette dernière.

Ce qu’il y a de particulier dans son expérience, c’est que durant sa NDE Elle a rencontré des êtres qui l’ont confrontée et lui ont fait constater qu’elle ne vivait pas la vie la vie la plus pleine et la plus juste possible. Ils lui ont proposé douze principes qui lui permettraient de vivre une vie beaucoup plus accomplie et lui ont suggéré de les partager avec toute personne qui pourrait les entendre.

Ces douze principes ne sont pas des idées (ou des sujets à aborder de manière avant tout cognitive) mais bien des principes expérientiels à vivre et à ressentir de manière incarnée. Les mots viennent ensuite. Ceci est d’autant plus important qu’ils sont considérablement plus riches et profond que ce qu’une lecture purement cognitive peut laisser croire.

Dans son livre, chacun d’entre eux fait l’objet d’un chapitre spécifique. Les voici résumés, sur la base de leurs titres et de la petite introduction qui les suit dans son texte.

Aimer et exprimer notre compassion

« Nous ne sommes pas sur Terre uniquement pour apprendre, mais pour aimer. Nous sommes sur Terre pour aimer tout et tout le monde. Nous sommes censés trouver et éprouver de la joie en ressentant et en exprimant notre amour aux autres. C’est au travers de ces actes d’amour et de compassion que nous nous rapprochons de notre centre spirituel et de la Source. »

Nous sommes un miracle, traitons-nous en conséquence

« Nous sommes un miracle, traitons-nous en tant que tel dans tout ce que nous faisons, disons et pensons. Nous avons reçu le don magnifique de la vie, notre corps et notre esprit. Profitons de ces cadeaux avec joie ».

La Terre est un miracle, traitons-la en conséquence

« Le monde est un miracle que nous pouvons honorer avec chacune de nos pensées, de nos mots et de nos actions ».

Nous sommes créatifs et puissants

« Chacun de nous est considérablement plus créatif et puissant que ce qu’il peut imaginer! Nous avons une capacité quasiment infinie d’aimer de créer, de vivre en harmonie et de vivre une vie inspirée par notre spiritualité ».

Nous sommes tous connectés

« Chacun de nous, nous tous ensemble et toute la création nous sommes connectés à la Source et tous ensemble au travers d’elle ».

Laissez faire et lâchez prise

« Laissez la Source agir au travers de votre vie. Lâchez prise sur votre besoin de tout contrôler jusqu’aux plus petites choses. Créez l’espace qui permette à la source d’agir dans votre vie et voyez quelles prises de consciences et quelles expériences cela vous fait vivre.« 

Permettez aux autres de vous exprimer de l’amour

« Exprimez votre amour pour les autres en leur permettant de vous exprimer le leur. Permettez aux autres de vous aider quand vous en avez besoin. Permettez leur de vous exprimer leur compassion, de prendre leurs propres décisions, de faire leurs propres choix et d’être responsables pour leurs propres vies. Nous sommes toutes et tous sur un chemin différent. Aimez et respectez le chemin de chaque personne, juste comme vous souhaitez qu’elles aiment et qu’elles respectent le leur.« 

Faites confiance à votre propre sagesse intérieure

« Apprenez à écouter votre sagesse intérieure. Suivez sa guidance. Le sens de votre vie et vos appels s’y trouvent. Suivez cette petite voix discrète, car elle est la vraie voix de la Source dans votre vie. Quand vous avez des doutes, quand vous avez besoin de guidance additionnelle, votre sagesse intérieure est là pour vous guider. »

Nous ne sommes jamais seuls

« Nous ne sommes jamais seuls, Nous sommes constamment entourés par l’Amour et la Divinité. Chaque seconde de chacun de nous jours, même le plus sombre nous sommes relié-e-s à la Source. »

Faire des choix

« Notre outil le plus puissant dans cette vie est notre capacité à faire des choix, avant nos pensées, nos mots ou nos actions. Faits avec sagesse et compassion, nos choix sont les plus incroyables outils pour vivre la vie à laquelle nous aspirons. »

Vivez votre vie pleinement

« Vous avez une et une seule chance de vivre votre vie en tant que la personne que vous êtes maintenant. Une seule chance. Vivez cette vie pleinement chaque jour, utilisez votre temps avec sagesse et permettez-vous de vraiment ressentir ce que c’est que de vivre la vie en tant que la personne que vous êtes. S’il vous plait, ne gaspillez pas ce cadeau. Vivez votre vie le plus pleinement, de manière à en faire une expression de gratitude et d’amour. »

Exprimez votre gratitude

« Vivez, ressentez, exprimez votre gratitude tous les jours. Tout dans notre monde est un cadeau. La gratitude pour les choses que nous avons et les expériences que nous vivons est notre manière notre amour à la Source pour tous ces dons. Il est essentiel d’exprimer notre gratitude non seulement pour les grandes choses mais aussi pour les petites et aussi d’exprimer notre gratitude aux autres pour tout ce qu’ils amènent dans notre vie. »

D’aucuns trouvent ces principes bien basiques, Tel n’est pas mon cas. Est-ce que la société humaine autour de nous a vraiment l’air de vivre en complète fidélité à ces derniers? Et est-ce que le chemin pour y arriver a l’air si facile que cela?

Ces principes ont l’immense avantage d’être accessibles à tout un chacun, d’être concrets et de constituer un fondement solide pour une bonne vie. En tant que tels, ils me paraissent extrêmement précieux.

Ecouter notre sagesse intérieure nécessite d’être connecté à son corps, à ses ressentis incarnés, d’être capable d’accueillir ses émotions et de savoir quoi en faire. Et même là, tout n’est pas toujours simple…. Certains traumas sont bien cachés. Mais c’est indispensable pour pouvoir sentir où nous en sommes par rapport à ces principes et si quelque chose nous parle plus particulièrement ou, au contraire, nous met mal à l’aise. Il y a de très belles pistes d’exploration pour chacun-e d’entre nous.

Je vous souhaite une très belle aventure.

Sa présentation lors le la conférence de IANDS de 2016. On trouve d’autres interviews d’elle sur Youtube.
Son libre, disponible uniquement en anglais