
Nous sommes très nombreux à souffrir fortement de ce que nous vivons au travail. En allemagne et en Suisse on parle d’au moins 20% des personnes qui seraient soit sous médicaments soit en dépression et cela ne fait qu’empirer(*).
Ca n’est pas seulement le volume de celui-ci, le rythme effréné auquel il faut produire, les demandes qui arrivent de toutes part et qui sont toutes prioritaires et une hiérarchie que ne nous écoute pas, bien que tout cela y participe fortement. C’est l’absurdité, l’absence de sens, les ordres idiots, le « travail de singe » dont on sait dès le départ qu’on devra le refaire, tout ce avec quoi nous devons composer pour payer nos factures en fin de mois.
J’ai trouvé une assez bonne description de cet enfer au quotidien dans cet ouvrage (**). L’auteur recommande bien sûr de changer de travail pour trouver autre chose, mais la grande question que je me pose et « où est-ce qu’il y a encore un job qui ne soit pas dans une maison de fous? Est-ce que ca existe encore? »
(*) Selon une étude du secrétariat d’Etat Suisse à l’Economie de 2012
(**) [Werhle, 2012] Martin Wehrle, Je travaille dans une maison de fous, Eyrolles, 2012