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Le message de Wolf – un témoignage très touchant maintenant sous forme de documentaire

Un documentaire au sujet de la quête qui s’est déclenchée il y a plus de dix ans quand les parents d’un jeune homme qui avait adopté le prénom de Wolf ont contacté a médium Suzanne Giesmann est maintenant en ligne.

Depuis le début de son activité de médium, Suzanne Giesemann a aidé de très nombreux parents en deuil d’un de leur enfant venus la consulter. Cette activité est extrêmement exigeante. Elle s’y est engagé avec tout son talent et elle est très efficace. Elle contribue, entre autres, à assister les parents d’une ONG qui s’appelle « helping parents heal » qui recourt régulièrement aux médiums, et qui a des exigences très fortes par rapport aux personnes que cet organisme recommande, au point d’avoir développé son propre programme de certification.

Cette situation s’est révélée très rapidement atypique, Wolf, le jeune homme décédé l’ayant contactée la nuit qui précédait la consultation de ses parents et lui ayant laissé de nombreux éléments à communiquer. Un premier élément très surprenant est que ce jeune homme était mort dans des circonstances très particulières, à savoir qu’il a été foudroyé par un éclair et alors que la météo n’annonçait rien de particulier là où il vivait. C’était d’autant plus étonnant que la belle fille de Suzanne Giesemann était décédée dans des circonstances identiques et que c’était cet événement qui avait induit la quête qui a permis à Suzanne Giesemann de devenir la medium qu’elle est devenue aujourd’hui.

Lors de la consultation, une grande série d’éléments communiqués à Suzanne Giesemann lors de la nuit précédente ont pu être validé immédiatement par les parents. Mais les autres ne leur étaient pas connu. Il fallait investiguer.

S’en est suivie une investigation de plusieurs mois, qui était suffisamment fascinante pour que Suzanne Giesemann publie un livre (avec l’accord des parents, bien sûr) puis présente cette histoire singulière sur sa chaîne YouTube.

Suzanne Giesemann, Wolf’s message, Waterside Productions, Incorporated, 2014
La présentation que Suzanne Giesemann en a fait en 2018

Cette histoire est fascinante à plus d’un titre

  • Wolf est apparu comme ayant pressenti sont décès soudain et être tout à fait en paix avec cet événement au point de s’être rendu volontairement au pied de l’arbre sous lequel il allait décéder. Il avait même dessiné ce lieu avant de mourir
  • Dans les indices qu’il avait communiqué à Suzanne Giesemann il y avait plusieurs éléments qui se sont produits après sa mort et, pour certains, après la consultation entre ses parents et Suzanne Giesemann. De toute évidence, il les avait pressenti.
  • Wolf est apparu comme un jeune homme d’une immense gentillesse, qui avait des difficultés certaines à trouver sa place dans la société humaine d’Amérique du Nord d’aujourd’hui. Il n’en demeure pas moins qu’il était immensément apprécié de ceux et celles qui le connaissaient.
  • Non seulement la consultation des parents de Wolf leur a permis d’avoir des éléments plus que probants qui confirmaient que leur fils n’avait pas disparu dans le néant, mais ils étaient la manifestation d’un être avec un immense rayonnement qui continuait à veiller sur eux depuis l’au-delà et qui agit bien au delà de son cercle familial.
  • Pour mettre tout cela en évidence, il a fallu procéder pas à pas, en commençant par le lieu et le moment de son décès, en explorant son appartement dont les murs étaient couverts de ses créations pour pouvoir progressivement entendre qui il était et faire les liens nécessaires qui permettaient de confirmer les informations reçues la veille de la consultation et que les parents ne pouvaient pas confirmer immédiatement.
  • Au passage elle montre certains aspects de ce qu’est le travail d’un-e médium professionel-le

Cette histoire a touché personnellement un réalisateur qui était là pour autre chose que faire de l’argent, qui a contacté la famille et Suzanne Giesemann dans le but d’avoir leur accord pour faire un documentaire autour de l’histoire de Wolf et de la quête qui a suivi son décès. Ce film est maintenant visible en ligne:

Un interview du réalisateur est également visible sur YouTube:

Ce film est très complémentaire de la vidéo que Suzanne Giesemann a fait en 2018. Il est très bien fait, très beau et très respectueux de Wolf et de ses proches, Cela serait super s’il pouvait être traduit, mais il est disponible dès maintenant dans sa langue originale.

En plus de toucher tout un chacun (il est vraiment très beau), le visualiser peut donner un important réconfort à des personnes qui n’ont pas fait l’expérience de contacts de leurs proches décédés et les rassurer quant à ce qui leur est arrivé et à ce qui leur arrivera. Cela peut aussi les inciter à s’intéresser à cette thématique fondamentale.

Comment les médiums aident les parents à guérir leur perte

Le deuil de parents ayant perdu un enfant est l’un des plus difficiles et les plus douloureux. Le processus est particulièrement long et beaucoup plus complexe que la simplification qui en avait été faite sur la base d’observations du Dr Elisabeth Kübler-Ross qui concernait les personnes mourantes et dont elle avait elle-même reconnu les limites.

Les méthodes d’induction de contact avec les défunts sont très pertinentes et très efficaces, mais pas disponibles partout. S’il y a 5 personnes formées pour la Suisse Romande, il n’y en a que deux pour toute la France, 9 pour le Canada, dont une seule au Québec. Par ailleurs, encore faut-il savoir que ces méthodes existent et être prêt à demander de l’aide auprès d’un-e psychothérapeute formé-e, qui peut aussi avoir une liste d’attente.

Il existe toutefois une autre méthode, potentiellement plus accessible, à savoir recourir à un médium particulièrement talentueux et qui est en mesure d’apporter des preuves indiscutables de ce qu’il ou elle rapporte. C’est la voie suivie par une organisation américaine de parents ayant perdu des enfants, qui a pour nom « helping parents heal » (« aider les parents à guérir leurs plaies »).

L’approche a ceci de particulier et de délicat que des parents en deuil ont absolument besoin de la certitude que la personne qu’ils consultent est non seulement très sérieuse mais que les éléments qu’il ou elle leur rapporte prouvent au-delà de tout doute raisonnable qu’ils proviennent de leurs enfants, au point qu’il n’y a pas d’autre explication logique. En d’autres termes, on ne peut pas prendre le risque de se moquer de personnes qui sont dans un état de très grande vulnérabilité.

A cet effet, Mark Ireland, un des fondateurs de cette organisation a entrepris de développer un programme de certification des médiums, qui puissent attester de leur sérieux et de la qualité de leurs résultats. Inspiré de celui du Windbridge Institute, ce programme est particulièrement exigeant et il est décrit entre autres, dans la vidéo ci-dessous, où la médium Suzanne Giesemann interviewe Mark Ireland

Interview de Mark Ireland par Suzanne Giesemann

Les médiums certifiés qui offrent leurs services à Helping Parents Heat figurent sur une liste qui se trouve sur le site de cette ONG.

On notera également au passage qu’un certain nombre de médiums certifiés qui offrent leurs services à cette organisation ont perdu un enfant, ce qui les rend particulièrement sensibles aux spécificités et aux besoins des parents en deuil. C’est clairement le cas de Suzanne Giesemann.

Qu’on recoure à une communication induite avec un enfant décédé ou qu’on passe par un médium, l’effet est le même et il est très puissant. Les parents qui ont la certitude d’avoir pu entrer en contact avec leur enfant sont en mesure de digérer et d’intégrer le décès de leur enfant beaucoup plus vite qu’avant d’avoir pu entreprendre cette démarche. Cela ne rend pas leur quotidien idyllique pour autant, mais cela permet de débloquer une situation qui était bloquée, parfois depuis des années.

Helping Parents Heal est une organisation essentiellement américaine avec quelques groupes affiliés sur le réseau de la planète, dont un en Suède et un autre en Grande Bretagne. A l’ère d’Internet, il est aussi possible de faire des consultations avec une personne à l’autre bout de la planète et cela se fait de plus en plus. Sans investir l’énergie nécessaire pour créer une organisation comparable dans les pays d’Europe francophone, il est au moins possible de s’inspirer de leur méthode et de se mettre à la recherche dans sa région d’un-e médium qui puisse répondre à la même exigence de qualité quant à ses résultats. Cela peut être très utile pour des personnes qui ont de grandes difficultés à intégrer le décès d’un être proche et cela peut leur donner une toute autre perspective sur la vie.

Psychothérapie et Médiumnité: Deux Pratiques Proches

Dans le regard du grand public, tout ou presque sépare la psychothérapie de la médiumnité.

L’une est une affaire sérieuse et réglementée effectuée par des personnes ayant un long cursus de formation. Par ailleurs, leur cursus ne laisse souvent que très peu de place aux questions existentielles et/ou spirituelles des personnes qu’elles seront appelées à aider.

L’autre est réalisée par des personnes qui viennent d’on ne sait où, qui ont des pratiques qui semblent bizarres et en qui on ne sait pas trop si on peut leur faire confiance.

Leur seul point commun semble être qu’une grande partie de la population a beaucoup de mal à franchir le pas de demander à se faire aider, ceci même quand les personnes vivent de très grandes difficultés.

En fait, ces deux pratiques sont plus proches que ce que les apparences laissent croire. Les psychothérapeutes Allan Botkin et Evelyne Josse l’ont amplement démontré en développant indépendamment l’un de l’autre des techniques de contacts induits avec les défunts, qui permettent aux personnes qui les consultent de dénouer des situations très douloureuses et bloquées, parfois depuis très longtemps.

Brigitte Favre est une psychothérapeute expérimentée installée depuis 2007 dans la région genevoise. Il se trouve qu’elle est également médium, activité qu’elle pratique depuis 2016. Elle compartimente ses deux activités en ayant des pratiques séparées et des sites internet séparés pour les deux types d’activités. Elle s’en est expliquée et a partagé son expérience dans un ouvrage publié en 2020 aux éditions Favre. On notera au passage qu’elle a été formée par Allan Botkin aux contacts induits avec les défunts via un protocole EMDR modifié et elle figure dans l’annuaire des personnes de Suisse qu’il a formé.

L’ouvrage de Brigitte Favre aux éditions Favre

Dans son ouvrage, elle mentionne une différence essentielle entre ses deux pratiques. En tant que psychothérapeute, elle est l’alliée de sa cliente ou de son client et elle est à l’écoute de sa parole. En tant que médium son mandat est de transmettre fidèlement et rigoureusement la parole des défunts qui se présentent. Le centre de l’attention n’est pas le même. Si, dans de très nombreuses situations, ces contacts permettent de dénouer des situations très douloureuses et bloquées, il peut aussi se produire que le défunt ait des propos très dérangeants pour la personne qui vient consulter. Allan Botkin a quelques exemples très significatifs de cas de cet ordre.

Elle mentionne aussi de très nombreuses résonances ou synergies entre les deux pratiques:

  • Les deux approches permettent de restaurer des liens, mais pas à n’importe quel prix
  • Les deux approches ont un pouvoir de transformation durable
  • Les deux approches visent la guérison de la personne
  • Dans les deux approches, les pensées et les émotions de la personne qui consultent jouent un rôle central
  • Les deux approches impliquent une collaboration entre deux personnes
  • Les deux approches peuvent permettre d’apaiser des situations où la personne se reproche fortement ses propos ou ses actes
  • Les deux approches ne peuvent fonctionner que s’il y a une très grande confiance entre la personne qui vient consulter et celle qui consulte
  • Les deux approches nécessitent d’être prêt-e à faire avec l’incertitude et des choses qui ne se déroulent pas du tout comme prévu
  • Dans les deux approches, le fait d’être (hyper-)sensible est un grand atout
  • Dans les deux approches, l’intuition joue un rôle essentiel

Même si les deux pratiques sont différentes, toutes deux peuvent contribuer à l’apaisement et à la guérison de personnes en grande souffrance. Elles peuvent aussi contribuer à répondre aux questions existentielles de personnes pour qui lesdites questions sont fondamentales. In fine, les résonances sont peut-être bien plus nombreuses et plus fortes que les divergences.

Les personnes que cela intéresse peuvent découvrir Brigitte Favre dans un excellent interview de l’animateur de la chaîne Youtube Lueur:

Interview de Brigitte Favre sur la chaîne Youtube Lueur

Dans son ouvrage et dans cet interview, Brigitte Favre insiste aussi sur le fait que la médiumnité fait l’objet m’abondantes études scientifiques et depuis des décennies. Les personnes qui contestent sa légitimité au prétexte que ce serait une pratique « fumeuse » qui n’aurait d’ailleurs jamais fait l’objet d’études peuvent entre-autres se voir opposer les sources de références ci-dessous:

Le rapport de la Commission Galileo sur la médiumnité

L’institut Bigelow a lancé en 2021 un concours doté d’un million de dollars pour qui prouverait au-delà de tout doute raisonnable l‘existence d’une vie après la mort. La récolte a été assez fructueuse pour que trois auteurs aient été nommés vainqueurs du concours. 11 autres auteurs ont été remarqués au point d’être qualifiés de « finalistes » (« runner-up » en anglais). 15 autres auteurs ont reçu une mention honorable.

Le Windbridge Research Center en Arizona a été fondé en 2017. Financé par des fonds fédéraux US, il effectue des recherches sur la médiumnité afin de publier ses recherches. Il a ceci de particulier qu’il travaille sur un petit nombre de médiums préalablement sélectionnés pour leurs résultats exceptionnels.

La Society For Psychical Research a été fondée en 1882 en Grande Bretagne, Elle existe toujours et elle étudie la médiumnité depuis sa création. Fondée initialement pour prouver que la médiumnité était une escroquerie, ses membres ont été forcés de constater que certains médiums font exactement ce qu’ils disent et qu’ils ont des résultats plus qu’étonnants. Ses archives et sa bibliothèque de publications sont fort intéressantes.

Au travers de ses propres pratiques et de par ses écrits, Mme Favre apporte des réponses importantes aux questions de personnes qui se demandent quoi croire entre les tenants d’un matérialisme dogmatique et ceux qui constatent que l’expérience concrète nous donne une toute autre image de la vie.

Contacts induits avec les défunts, l’hypnose fonctionne aussi

Une autre approche que le protocole modifié d’EMDR a été développée pour induire des contacts avec les défunts.

La psychothérapeute belge Evelyne Josse a développé sa propre approche basée sur l’hypnose, indépendamment des travaux d’Allan Botkin.

On peut trouver un très bel interview d’elle, où elle présente sa pratique sur la chaîne YouTube Lueur:

Interview d’Evelyne Josse

Par ailleurs, elle a, elle aussi formé d’autres thérapeutes à sa propre pratique. Ces personnes exercent en Belgique et en France.

Suivant où vous résidez et suivant vos affinités avec l’une ou l’autre méthode, vous aurez avantage à choisir l’une ou l’autre approche.

Quand les morts ne viennent pas à nous

Les contacts spontanés avec les défunts sont nombreux, mais ils ne sont pas systématiques, loin de là. Quand ils ne se produisent pas, le deuil peut être particulièrement difficile à vivre, voire traumatique. Les cas de vétérans bloqués dans des drames qu’ils n’arrivent pas à digérer des décennies après les avoir vécus sont connus et nombreux. Les parents qui perdent un enfant ont aussi, très souvent d’immenses difficultés à faire le deuil de ce dernier et ceci même des années après de décès de leur enfant.

Ça s’est produit un peu « par hasard » mais des thérapeutes ont trouvé des solutions à ces situations qui, sans cela, sont complètement bloquées et terriblement handicapantes pour les personnes qui les subissent.

L’un d’entre eux est le Dr. Alan Botkin. Psychologue de formation comportementalisme, il s’est retrouvé engagé dans un centre médical s’occupant de vétérans de l’armée américaine. Il a été confronté au fait que sa formation et ses outils ne lui étaient d’aucune aide pour porter assistance à ses patients, souvent en très grande souffrance. Ayant entendu parler de l’EMDR, il s’y est formé et a eu de bien meilleurs résultats.

Il raconte lui-même, que, un peu par hasard, il a, sans le vouloir, un peu modifié le protocole de base l’EMDR qu’il employait avec l’un de ses patients. Quelque chose de stupéfiant et de totalement imprévu s’est alors produit. Le patient qu’il avait en face de lui a alors gardé le silence, puis a commencé à parler en lui décrivant qu’il voyait revenir à lui la personne qu’il avait perdu quelques décennies plus tôt, dans des circonstances dramatiques. Cette personne lui signifiait qu’elle allait bien, qu’il était en paix et qu’il pouvait continuer sa vie. A la suite de cette seule expérience, le deuil de cette personne a été résolu.

Cette issue était stupéfiante et totalement surprenante. Le Dr. Botkin ne savait trop que croire. Il a fait le choix d’essayer de comprendre par lui-même ce qui se passait en expérimentant . Il a alors proposé à d’autres patients qui se trouvaient dans la même situation d’essayer son protocole modifié. Le résultat s’est reproduit. Il était rarement nécessaire de faire une deuxième séance, mais tous ses patients se retrouvaient en contact avec la personne perdue et arrivaient à résoudre leur deuil.

Constatant qu’il y avait quelque chose à partager et à creuser, il a commencé à en parler à une première collègue de la même institution qui a pu reproduire ses résultats. De son côté, il s’est mis à expérimenter dans sa pratique privée avec des personnes qui n’étaient pas de vétérans et il a continué à avoir les mêmes résultats avec des personnes qui traversaient des deuils extrêmement douloureux et irrésolus.

Le reste a fait l’histoire. Le Dr Botkin a pu publier ses travaux et ils font date. Notons en particulier deux publications accessibles librement dans le « Journal of Near Death studies » ( en 2000 (1) et 2013 (2)).

Une organisation chargée de former les thérapeutes déjà formés en EMDR a été créée. Des milliers de professionnels de la relation d’aide ont été formés et, pour l’Europe, on trouve en particulier des thérapeutes en Suisse et en France. Les thérapeutes pratiquant en Suisse ont créé leur propre page internet. Il y a aussi des thérapeutes formés au Canada, mais, apparemment avec une seule personne en région francophone.

Le Dr Botkin a également rédigé un ouvrage de vulgarisation, qui est traduit en français.

Avec le temps, on a vu apparaître des publics nouveaux. En plus de personnes n’arrivant pas à sortir de deuils extrêmement douloureux, sont apparues des personnes curieuses ou très désireuses de contacter un défunt, mais plus dans le deuil. Avec ces personnes, les résultats sont plus mitigés. Il semble que des attentes, parfois très fortes, bloquent le processus et qu’il est absolument indispensable de lâcher totalement prise pour que le contact avec la personne défunte puisse avoir lieu.

Les thérapeutes ont également observé que ces contacts permettaient des pardons et des réconciliations dans des situations qui restaient irrésolues du vivant de la personne décédées. L’auteur décrit entre autres les excuses de nombreux défunts ayant abusé sexuellement de la personne qui consulte. Il décrit aussi des cas où les défunts n’ont pas leur langue dans leur poche et où ils s’expriment paisiblement mais très clairement envers un vivant qui, selon eux ne se comporte pas correctement envers une autre personne.

Non seulement le Dr. Botkin constate le caractère hautement thérapeutique de ces contacts induits avec les défunts, mais (contrairement à Mme Elsaesser) il s’engage fermement sur le fait que ces contacts sont véridiques. Pour ce faire, il s’appuie sur toute une série de cas particuliers (décrits dans son livre) pour lesquels cette affirmation est de très loin l’explication la plus simple (« No other explanation » comme dirait la médium Suzanne Giesemann).

Ceci est d’autant plus remarquable que, quand il s’est formé à la psychologie, le Dr. Botkin avait une vue purement matérialiste de la vie. Il adhérait complètement à l’affirmation selon laquelle ce serait le cerveau qui créerait la conscience et que cette dernière cesserait d’exister à la mort. Ce sont les expériences induites de contacts avec les défunts que ses patients ont vécu qui ont progressivement transformé sa vision de la vie et de la conscience humaine. Il en va de même pour un grand nombre desdits patients. Dans son livre il indique que très peu de ces derniers ont durablement considéré leur expérience comme une illusion produite par leur cerveau.

Ce genre d’outil est essentiel pour les personnes qui ne peuvent sortir d’un deuil très douloureux. Certaines organisations nord américaines qui viennent en aide aux parents en deuil les utilisent activement.

Ils permettent aussi aux personnes de faire directementADC l’expérience du contact avec le défunt avec lequel ils ont besoin d’entrer en relation. Pour certaines personnes, c’est essentiel.

Le Dr. Botkin est à la retraite depuis 2020, mais il a passé la main et l’avenir de l’organisation qu’il a créée semble assuré.

Il faut un peu les chercher, mais on trouve quelques vidéos dans lesquelles le Dr Botkin présente ses travaux:

Vidéo de IANDS datant de 2005
Vidéo de 2014
Vidéo de 2016

ADC / VSCD : On peut en parler, mais ç’est mieux vu quand on en parle en anglais!

Psychiatre d’origine bernoise, Evelyn Elsaesser est l’une des chercheuses de longue date dans le domaine de la conscience et des NDE. Basée en Suisse, elle est active depuis plus de 30 ans dans les études concernant les NDE et la conscience. C’est une chercheuse indépendante, qui collabore avec des universités britanniques pour ses travaux de recherche. La liste des publications académiques auxquelles elle a participé est accessible au travers de sites comme Google Scholar ou Research Gate.

Après avoir travaillé sur les NDE / EMI elle a orienté ses recherches sur les contacts avec les défunts. Ce sujet fait l’objet de recherche académique depuis des décennies. Mais la manière de le nommer montre bien qu’il n’est pas considéré de la même manière par les chercheurs anglo-saxons que par le monde académique francophone. En anglais, le langage est direct et il est question de « after death communication ». En français, il est question de « Vécu subjectif de contact avec les défunts ». En d’autres termes, le français induit une distance et un jugement de valeur qui n’existe pas du tout en anglais, et sans lequel il serait totalement impossible d’aborder de tels sujets dans le monde académique francophone.

Les communications spontanées avec les défunts sont un phénomène assez fréquent pour qu’une importante partie de la population ait l’occasion d’en vivre au moins une au cours de son existence (entre un et deux tiers de la population suivant les sources (1), (2), (3)). Elles ont le potentiel de fortement faciliter le processus de deuil des personnes qui les vivent, qui sont rassurées par ces contacts. Elles permettent souvent de faciliter la résolution de situations restées problématiques du vivant de la personne décédée.

Dans son dernier travail de recherche, effectué en collaboration avec l’université de Southampton, elle recueilli plus d’un millier de cas de contact avec des défunts. Avec son équipe, elle en a analysé les effets sur les personnes qui les ont vécus.

Comme dans les autres recherches sur ce sujet, elle a pu documenter un impact très positif de ces contacts sur les personnes qui en ont bénéficié. Ceux-ci facilitent le processus de deuil, en particulier en cas de mort soudaine et violente (dans lesquels il n’a pas été possible de dire « au revoir » au défunt). Ils contribuent aussi à transformer les perspectives de ces mêmes personnes. Les réconciliations qu’il peut y avoir au-delà de la mort peuvent avoir un effet profondément apaisant sur des situations lourdes et irrésolues (pensez par exemple, au cas de parents abuseurs qui s’excusent de leur actes auprès de leurs enfants). Les questions sur la mort des trouvent également une réponse qui contribue à apaiser et à faciliter la vie de « receveurs » (terme utilisé par Evelyn Elsaesser) de ces expériences.

Elle prend soin de ne pas prendre position sur la question tout à fait essentielle « ces expériences sont-elles réelles ou non?« . Elle se contente de les décrire et de décrire leur impact sur les personnes qui les vivent. Sur cette base, à chacun de se forger sa propre opinion.

L’ouvrage qui vulgarise les résultats de cette recherche a l’avantage d’être rédigé en français et il peut être très utile pour des personnes qui s’intéressent à cette thématique sans encore en être familières de cette dernière.

L’ouvrage de vulgarisation d’Evelyn Elsaesser

Interview d’Evelyn Elsaesser par la RTS dans le cadre de la série « la médecine et l’invisible » (05.07.2023).

Autre interview d’Evelyn Elsaesser par la RTS dans le cadre de l’émission « ego système » (16.03.2024)

Interview d’Evelyn Elsaesser par l’animateur de la chaîne YouTube « Lueur »
Traduction en anglais de l’interview d’Evely Elsaesser par Werner Huemer, journaliste et éditeur de la chaîne YouTube Thanatos TV