Quand les morts ne viennent pas à nous

Les contacts spontanés avec les défunts sont nombreux, mais ils ne sont pas systématiques, loin de là. Quand ils ne se produisent pas, le deuil peut être particulièrement difficile à vivre, voire traumatique. Les cas de vétérans bloqués dans des drames qu’ils n’arrivent pas à digérer des décennies après les avoir vécus sont connus et nombreux. Les parents qui perdent un enfant ont aussi, très souvent d’immenses difficultés à faire le deuil de ce dernier et ceci même des années après de décès de leur enfant.

Ça s’est produit un peu « par hasard » mais des thérapeutes ont trouvé des solutions à ces situations qui, sans cela, sont complètement bloquées et terriblement handicapantes pour les personnes qui les subissent.

L’un d’entre eux est le Dr. Alan Botkin. Psychologue de formation comportementalisme, il s’est retrouvé engagé dans un centre médical s’occupant de vétérans de l’armée américaine. Il a été confronté au fait que sa formation et ses outils ne lui étaient d’aucune aide pour porter assistance à ses patients, souvent en très grande souffrance. Ayant entendu parler de l’EMDR, il s’y est formé et a eu de bien meilleurs résultats.

Il raconte lui-même, que, un peu par hasard, il a, sans le vouloir, un peu modifié le protocole de base l’EMDR qu’il employait avec l’un de ses patients. Quelque chose de stupéfiant et de totalement imprévu s’est alors produit. Le patient qu’il avait en face de lui a alors gardé le silence, puis a commencé à parler en lui décrivant qu’il voyait revenir à lui la personne qu’il avait perdu quelques décennies plus tôt, dans des circonstances dramatiques. Cette personne lui signifiait qu’elle allait bien, qu’il était en paix et qu’il pouvait continuer sa vie. A la suite de cette seule expérience, le deuil de cette personne a été résolu.

Cette issue était stupéfiante et totalement surprenante. Le Dr. Botkin ne savait trop que croire. Il a fait le choix d’essayer de comprendre par lui-même ce qui se passait en expérimentant . Il a alors proposé à d’autres patients qui se trouvaient dans la même situation d’essayer son protocole modifié. Le résultat s’est reproduit. Il était rarement nécessaire de faire une deuxième séance, mais tous ses patients se retrouvaient en contact avec la personne perdue et arrivaient à résoudre leur deuil.

Constatant qu’il y avait quelque chose à partager et à creuser, il a commencé à en parler à une première collègue de la même institution qui a pu reproduire ses résultats. De son côté, il s’est mis à expérimenter dans sa pratique privée avec des personnes qui n’étaient pas de vétérans et il a continué à avoir les mêmes résultats avec des personnes qui traversaient des deuils extrêmement douloureux et irrésolus.

Le reste a fait l’histoire. Le Dr Botkin a pu publier ses travaux et ils font date. Notons en particulier deux publications accessibles librement dans le « Journal of Near Death studies » ( en 2000 (1) et 2013 (2)).

Une organisation chargée de former les thérapeutes déjà formés en EMDR a été créée. Des milliers de professionnels de la relation d’aide ont été formés et, pour l’Europe, on trouve en particulier des thérapeutes en Suisse et en France. Les thérapeutes pratiquant en Suisse ont créé leur propre page internet. Il y a aussi des thérapeutes formés au Canada, mais, apparemment avec une seule personne en région francophone.

Le Dr Botkin a également rédigé un ouvrage de vulgarisation, qui est traduit en français.

Avec le temps, on a vu apparaître des publics nouveaux. En plus de personnes n’arrivant pas à sortir de deuils extrêmement douloureux, sont apparues des personnes curieuses ou très désireuses de contacter un défunt, mais plus dans le deuil. Avec ces personnes, les résultats sont plus mitigés. Il semble que des attentes, parfois très fortes, bloquent le processus et qu’il est absolument indispensable de lâcher totalement prise pour que le contact avec la personne défunte puisse avoir lieu.

Les thérapeutes ont également observé que ces contacts permettaient des pardons et des réconciliations dans des situations qui restaient irrésolues du vivant de la personne décédées. L’auteur décrit entre autres les excuses de nombreux défunts ayant abusé sexuellement de la personne qui consulte. Il décrit aussi des cas où les défunts n’ont pas leur langue dans leur poche et où ils s’expriment paisiblement mais très clairement envers un vivant qui, selon eux ne se comporte pas correctement envers une autre personne.

Non seulement le Dr. Botkin constate le caractère hautement thérapeutique de ces contacts induits avec les défunts, mais (contrairement à Mme Elsaesser) il s’engage fermement sur le fait que ces contacts sont véridiques. Pour ce faire, il s’appuie sur toute une série de cas particuliers (décrits dans son livre) pour lesquels cette affirmation est de très loin l’explication la plus simple (« No other explanation » comme dirait la médium Suzanne Giesemann).

Ceci est d’autant plus remarquable que, quand il s’est formé à la psychologie, le Dr. Botkin avait une vue purement matérialiste de la vie. Il adhérait complètement à l’affirmation selon laquelle ce serait le cerveau qui créerait la conscience et que cette dernière cesserait d’exister à la mort. Ce sont les expériences induites de contacts avec les défunts que ses patients ont vécu qui ont progressivement transformé sa vision de la vie et de la conscience humaine. Il en va de même pour un grand nombre desdits patients. Dans son livre il indique que très peu de ces derniers ont durablement considéré leur expérience comme une illusion produite par leur cerveau.

Ce genre d’outil est essentiel pour les personnes qui ne peuvent sortir d’un deuil très douloureux. Certaines organisations nord américaines qui viennent en aide aux parents en deuil les utilisent activement.

Ils permettent aussi aux personnes de faire directementADC l’expérience du contact avec le défunt avec lequel ils ont besoin d’entrer en relation. Pour certaines personnes, c’est essentiel.

Le Dr. Botkin est à la retraite depuis 2020, mais il a passé la main et l’avenir de l’organisation qu’il a créée semble assuré.

Il faut un peu les chercher, mais on trouve quelques vidéos dans lesquelles le Dr Botkin présente ses travaux:

Vidéo de IANDS datant de 2005
Vidéo de 2014
Vidéo de 2016

Prendre soin de nos parties intérieures

L’Internal Family System (ou IFS, ou encore « système de famille intérieur » en français) a été introduit dans les années 80 par le psychiatre Richard Schwartz et quelques collègues.

Né en 1949, Richard Schwartz a été l’un des pionniers de la thérapie de famille ((1), (2)). L’IFS est née de ses investigations à la suite de situations où la thérapie de famille semblait ne pas fonctionner. Il a maintenant quitté le monde académique pour créer l’IFS institute afin de promouvoir l’IFS.

L’IFS postule ou observe que l’esprit est constitué de nombreuses parties intérieures ainsi que d’un centre intérieur appelé le Self. Ces parts intérieures sont douées d’autonomie et se comportent comme les membres d’une famille. A ce titre, elles peuvent entrer en conflit les unes avec les autres et adopter des positions extrêmes, potentiellement dommageables. L’IFS observe également que, quels que soient les actes, les parties intérieures ont toujours des intentions positives. Plutôt que de tenter de les éliminer ou de les forcer à se soumettre à une volonté autre, Les principes de la thérapie de famille permettent de restaurer un dialogue et une harmonie entre elles (3).

Après 40 ans d’existence, L’IFS est aujourd’hui reconnue comme « evidence based » (ayant fait ses preuves) au moins dans toute une catégorie de situations.

Comme trop souvent, l’essentiel de la littérature concernant l’IFS est rédigé en anglais et d’abord disponible dans cette langue. Mais elle est progressivement traduite en français, ce qui permet aux personnes ne parlant pas l’anglais de découvrir cette approche, pour laquelle il existe des thérapeutes francophones.

En 2023 a été publié la traduction française de « No Bad Parts » (publié en 2021) de Richard Schwartz. C’est le premier de trois ouvrages d’introduction à l’IFS écrits par son fondateur. Ils sont relativement brefs, bien écrits et accessibles, A ce titre ils permettent aux personnes de découvrir la vision, la motivation et les modalités de cette dernière. Le titre la traduction française est maladroit, mais cet ouvrage existe, ce qui est le principal.

Le choix d’un-e thérapeute et d’un modèle thérapeutique est quelque chose de très personnel. On sait que l’alliance entre une personne et son-sa thérapeute est un facteur absolument essentiel pour la réussite du travail qui est entrepris à deux.

Néanmoins, le modèle explicatif de l’IFS est essentiel et il permet d’aborder des situations qui autrement restent très problématiques, voire bloquées. A ce titre, il mérite qu’on en prenne connaissance de manière approfondie. A chaque personne de l’utiliser de la manière qu’elle sentira juste pour elle-même.

Par ailleurs, contrairement à ce que certaines personnes croient, le travail de guérison que nous faisons dans l’ici et maintenant n’est pas au détriment d’autres dimensions de notre croissance intérieure. Bien au contraire, plus nous sommes libéré-e-s de nos traumas, conscient-e-s de qui nous sommes et de nos parts intérieures plus nous sommes apaisées, centrées et alignées, plus le reste du travail que nous faisons portera ses fruits.

Pour les personnes qui souhaitent aller un peu plus loin, voici les trois ouvrages d’introduction de Richard Schwartz en anglais:

Toujours pour aller plus loin:

L’IFS institute: https://ifs-institute.com

L’IFS association française: https://ifs-association.com/internal-family-systems-modele-therapie-ifs/

L’IFS association Suisse: https://www.ifs-association-suisse.org

Pas avec la ceinture ca va se voir!

Le 10 août 2024, la RTS publie un article sur la maltraitance dans les milieux évangéliques en Suisse, Cet article nous ramène à ce que la psychothérapeute Alice Miller avait décrit d la maltraitance systématique et organisée dans nos sociétés ((1), (2)) il y a plusieurs décennies de cela.

Alors même qu’Alice Miller a écrit il y a déjà longtemps, l’article de la RTS ramène exactement aux mêmes mécanismes, en l’occurence le déni total de l’enfant de ses droits les plus élémentaires, de ses besoins psycho-affectifs, de sa souffrance, l’usage de la force la plus brutale afin d’obtenir une soumission aveugle de la part de ce dernier et l’affirmation selon laquelle ce serait, en plus, « pour son bien ». Il est également question d’institution religieuses qui instruisent les parents à battre leurs enfants au nom d’un « dieu » pour obtenir cette soumission. C’est très exactement ce que Alice Miller avait documenté sur les manuels d’éducation d’une certaine époque. Et il est question, bien sûr, des mêmes conséquences sur la psyché et la vie des enfants victimes de ces traitements.

Non seulement ces maltraitance sont extrêmement graves, mais elles sont une cause classique de NDE. Les parents étant les tortionnaires, il n’est que rarement possible de faire confirmer médicalement la mort clinique de l’enfant durant cette expérience. Mais le vécu et ce que rapportent les enfants, des décennies plus tard, est du même ordre que ce que rapportent les personnes qui ont vécu des NDE induites par d’autres causes, comme un accident.

Ce que ces NDE ont de spécifique, c’est que les personnes qui les vivent rapportent que, durant ces dernières, elles reçoivent un soutien qui leur permet de ne pas craquer physiquement et psychologiquement alors même que les conditions qu’elles subissent sont horribles. La vidéo ci-dessous en est un exemple.

Interview par Werner Huemer de la chaîne Thanatos TV EN

Les enfants tout aussi gravement maltraités et qui ne vivent pas de NDE voient leur vie gravement impactée, et à long terme. Il n’est pas rare de les voir développer un trouble de la personnalité borderline, ou d’autres troubles graves de la santé mentale, voire font des décompensations psychotiques. Les victimes de maltraitantes aussi graves vont mettre des décennies à rétablir un semblant d’équilibre psychique et toutes n’y arrivent pas.

Les personnes qui passent par de telles épreuves sont inévitablement confrontées à la question du sens de ces dernières et de celui de leur vie qui en est très significativement impactée.

Au-delà du fait que chaque personne a ses convictions, les points ci-dessous sont des éléments de base qui ne doivent pas être oubliés.

  • Les adultes qui commettent ces actes sont capables de discernement, ils bénéficient du libre arbitre et ils sont pleinement responsables de leurs actes, y compris pénalement. Ce ne sont pas des marionnettes.
  • Le respect le plus élémentaire des personnes veut qu’il soit indispensable de reconnaître pleinement la souffrance et l’oppression des personnes victimes de tels actes.
  • Le fait de reconnaître clairement, parfois légalement, le statut de victime des personnes qui subissent de telles maltraitance est souvent essentiel pour les aider à prendre les mesures qui leur permettent de reconstruire leur vie
  • Il est véritablement essentiel de ne pas tomber dans ce que d’aucuns appellent le « spiritual bypassing » ((1), (2), (3)), à savoir le déni de l’autre, de son ressenti et de sa souffrance sous des prétextes « spirituels ». Ceci n’est qu’une forme de maltraitance de plus!

ADC / VSCD : On peut en parler, mais ç’est mieux vu quand on en parle en anglais!

Psychiatre d’origine bernoise, Evelyn Elsaesser est l’une des chercheuses de longue date dans le domaine de la conscience et des NDE. Basée en Suisse, elle est active depuis plus de 30 ans dans les études concernant les NDE et la conscience. C’est une chercheuse indépendante, qui collabore avec des universités britanniques pour ses travaux de recherche. La liste des publications académiques auxquelles elle a participé est accessible au travers de sites comme Google Scholar ou Research Gate.

Après avoir travaillé sur les NDE / EMI elle a orienté ses recherches sur les contacts avec les défunts. Ce sujet fait l’objet de recherche académique depuis des décennies. Mais la manière de le nommer montre bien qu’il n’est pas considéré de la même manière par les chercheurs anglo-saxons que par le monde académique francophone. En anglais, le langage est direct et il est question de « after death communication ». En français, il est question de « Vécu subjectif de contact avec les défunts ». En d’autres termes, le français induit une distance et un jugement de valeur qui n’existe pas du tout en anglais, et sans lequel il serait totalement impossible d’aborder de tels sujets dans le monde académique francophone.

Les communications spontanées avec les défunts sont un phénomène assez fréquent pour qu’une importante partie de la population ait l’occasion d’en vivre au moins une au cours de son existence (entre un et deux tiers de la population suivant les sources (1), (2), (3)). Elles ont le potentiel de fortement faciliter le processus de deuil des personnes qui les vivent, qui sont rassurées par ces contacts. Elles permettent souvent de faciliter la résolution de situations restées problématiques du vivant de la personne décédée.

Dans son dernier travail de recherche, effectué en collaboration avec l’université de Southampton, elle recueilli plus d’un millier de cas de contact avec des défunts. Avec son équipe, elle en a analysé les effets sur les personnes qui les ont vécus.

Comme dans les autres recherches sur ce sujet, elle a pu documenter un impact très positif de ces contacts sur les personnes qui en ont bénéficié. Ceux-ci facilitent le processus de deuil, en particulier en cas de mort soudaine et violente (dans lesquels il n’a pas été possible de dire « au revoir » au défunt). Ils contribuent aussi à transformer les perspectives de ces mêmes personnes. Les réconciliations qu’il peut y avoir au-delà de la mort peuvent avoir un effet profondément apaisant sur des situations lourdes et irrésolues (pensez par exemple, au cas de parents abuseurs qui s’excusent de leur actes auprès de leurs enfants). Les questions sur la mort des trouvent également une réponse qui contribue à apaiser et à faciliter la vie de « receveurs » (terme utilisé par Evelyn Elsaesser) de ces expériences.

Elle prend soin de ne pas prendre position sur la question tout à fait essentielle « ces expériences sont-elles réelles ou non?« . Elle se contente de les décrire et de décrire leur impact sur les personnes qui les vivent. Sur cette base, à chacun de se forger sa propre opinion.

L’ouvrage qui vulgarise les résultats de cette recherche a l’avantage d’être rédigé en français et il peut être très utile pour des personnes qui s’intéressent à cette thématique sans encore en être familières de cette dernière.

L’ouvrage de vulgarisation d’Evelyn Elsaesser

Interview d’Evelyn Elsaesser par la RTS dans le cadre de la série « la médecine et l’invisible » (05.07.2023).

Autre interview d’Evelyn Elsaesser par la RTS dans le cadre de l’émission « ego système » (16.03.2024)

Interview d’Evelyn Elsaesser par l’animateur de la chaîne YouTube « Lueur »
Traduction en anglais de l’interview d’Evely Elsaesser par Werner Huemer, journaliste et éditeur de la chaîne YouTube Thanatos TV

Des leçons de vie particulièrement précieuses

Les personnes qui vivent une NDE font une expérience si marquante qu’elle bouleverse la suite de leur existence. Elles le racontent individuellement et les synthèses d’expérience qui se basent sur le parcours de nombreuses personnes (comme celle de P.M.H. Atwater) témoignent de l’importance de ce phénomène.

Nancy Rynes ne fait pas exception, comme en témoigne la présentation qu’elle a donné lors de la conférence de IANDS en 2016 dans laquelle elle fait part de la NDE qu’elle a vécu en 2014 et des conséquences qu’elle a eu sur sa vie.

Elle ne fait pas non plus exception en ayant publié un récit de son expérience, comme de nombreuses autres personnes ayant vécu des NDE. Et elle aussi rapporte que les êtres qu’elle a rencontré durant son expérience ont souhaité qu’elle partage cette dernière.

Ce qu’il y a de particulier dans son expérience, c’est que durant sa NDE Elle a rencontré des êtres qui l’ont confrontée et lui ont fait constater qu’elle ne vivait pas la vie la vie la plus pleine et la plus juste possible. Ils lui ont proposé douze principes qui lui permettraient de vivre une vie beaucoup plus accomplie et lui ont suggéré de les partager avec toute personne qui pourrait les entendre.

Ces douze principes ne sont pas des idées (ou des sujets à aborder de manière avant tout cognitive) mais bien des principes expérientiels à vivre et à ressentir de manière incarnée. Les mots viennent ensuite. Ceci est d’autant plus important qu’ils sont considérablement plus riches et profond que ce qu’une lecture purement cognitive peut laisser croire.

Dans son livre, chacun d’entre eux fait l’objet d’un chapitre spécifique. Les voici résumés, sur la base de leurs titres et de la petite introduction qui les suit dans son texte.

Aimer et exprimer notre compassion

« Nous ne sommes pas sur Terre uniquement pour apprendre, mais pour aimer. Nous sommes sur Terre pour aimer tout et tout le monde. Nous sommes censés trouver et éprouver de la joie en ressentant et en exprimant notre amour aux autres. C’est au travers de ces actes d’amour et de compassion que nous nous rapprochons de notre centre spirituel et de la Source. »

Nous sommes un miracle, traitons-nous en conséquence

« Nous sommes un miracle, traitons-nous en tant que tel dans tout ce que nous faisons, disons et pensons. Nous avons reçu le don magnifique de la vie, notre corps et notre esprit. Profitons de ces cadeaux avec joie ».

La Terre est un miracle, traitons-la en conséquence

« Le monde est un miracle que nous pouvons honorer avec chacune de nos pensées, de nos mots et de nos actions ».

Nous sommes créatifs et puissants

« Chacun de nous est considérablement plus créatif et puissant que ce qu’il peut imaginer! Nous avons une capacité quasiment infinie d’aimer de créer, de vivre en harmonie et de vivre une vie inspirée par notre spiritualité ».

Nous sommes tous connectés

« Chacun de nous, nous tous ensemble et toute la création nous sommes connectés à la Source et tous ensemble au travers d’elle ».

Laissez faire et lâchez prise

« Laissez la Source agir au travers de votre vie. Lâchez prise sur votre besoin de tout contrôler jusqu’aux plus petites choses. Créez l’espace qui permette à la source d’agir dans votre vie et voyez quelles prises de consciences et quelles expériences cela vous fait vivre.« 

Permettez aux autres de vous exprimer de l’amour

« Exprimez votre amour pour les autres en leur permettant de vous exprimer le leur. Permettez aux autres de vous aider quand vous en avez besoin. Permettez leur de vous exprimer leur compassion, de prendre leurs propres décisions, de faire leurs propres choix et d’être responsables pour leurs propres vies. Nous sommes toutes et tous sur un chemin différent. Aimez et respectez le chemin de chaque personne, juste comme vous souhaitez qu’elles aiment et qu’elles respectent le leur.« 

Faites confiance à votre propre sagesse intérieure

« Apprenez à écouter votre sagesse intérieure. Suivez sa guidance. Le sens de votre vie et vos appels s’y trouvent. Suivez cette petite voix discrète, car elle est la vraie voix de la Source dans votre vie. Quand vous avez des doutes, quand vous avez besoin de guidance additionnelle, votre sagesse intérieure est là pour vous guider. »

Nous ne sommes jamais seuls

« Nous ne sommes jamais seuls, Nous sommes constamment entourés par l’Amour et la Divinité. Chaque seconde de chacun de nous jours, même le plus sombre nous sommes relié-e-s à la Source. »

Faire des choix

« Notre outil le plus puissant dans cette vie est notre capacité à faire des choix, avant nos pensées, nos mots ou nos actions. Faits avec sagesse et compassion, nos choix sont les plus incroyables outils pour vivre la vie à laquelle nous aspirons. »

Vivez votre vie pleinement

« Vous avez une et une seule chance de vivre votre vie en tant que la personne que vous êtes maintenant. Une seule chance. Vivez cette vie pleinement chaque jour, utilisez votre temps avec sagesse et permettez-vous de vraiment ressentir ce que c’est que de vivre la vie en tant que la personne que vous êtes. S’il vous plait, ne gaspillez pas ce cadeau. Vivez votre vie le plus pleinement, de manière à en faire une expression de gratitude et d’amour. »

Exprimez votre gratitude

« Vivez, ressentez, exprimez votre gratitude tous les jours. Tout dans notre monde est un cadeau. La gratitude pour les choses que nous avons et les expériences que nous vivons est notre manière notre amour à la Source pour tous ces dons. Il est essentiel d’exprimer notre gratitude non seulement pour les grandes choses mais aussi pour les petites et aussi d’exprimer notre gratitude aux autres pour tout ce qu’ils amènent dans notre vie. »

D’aucuns trouvent ces principes bien basiques, Tel n’est pas mon cas. Est-ce que la société humaine autour de nous a vraiment l’air de vivre en complète fidélité à ces derniers? Et est-ce que le chemin pour y arriver a l’air si facile que cela?

Ces principes ont l’immense avantage d’être accessibles à tout un chacun, d’être concrets et de constituer un fondement solide pour une bonne vie. En tant que tels, ils me paraissent extrêmement précieux.

Ecouter notre sagesse intérieure nécessite d’être connecté à son corps, à ses ressentis incarnés, d’être capable d’accueillir ses émotions et de savoir quoi en faire. Et même là, tout n’est pas toujours simple…. Certains traumas sont bien cachés. Mais c’est indispensable pour pouvoir sentir où nous en sommes par rapport à ces principes et si quelque chose nous parle plus particulièrement ou, au contraire, nous met mal à l’aise. Il y a de très belles pistes d’exploration pour chacun-e d’entre nous.

Je vous souhaite une très belle aventure.

Sa présentation lors le la conférence de IANDS de 2016. On trouve d’autres interviews d’elle sur Youtube.
Son libre, disponible uniquement en anglais